Vous voyagez en vélo? Un bienfait pour la santé … Mais un véritable gouffre en termes d’énergie et d’eau douce!

Puisqu’une croissance de surface infinie est impossible sur une planète dont la surface est finie , que la surface agricole utile mondiale est déjà très largement utilisée, que la population mondiale augmente, il est fondamental de considérer la consommation d’espaces cultivables et donc de considérer l’efficacité énergétique. Avec une faible efficacité énergétique, tableau électrique plus de surface est consommée et les impacts environnementaux (biodiversité…) sont accrus. Au Brésil, en Indonésie et dans de nombreux autres pays, les gens déboisent pour cultiver. Nous sommes 6,7 milliards aujourd’hui, nous serons 9 milliards en 2050. La recherche de l’efficacité énergétique est donc essentielle, et cette recherche doit selon moi être menée de la manière la plus objective possible.

L’efficacité de conversion de l’énergie solaire en biomasse végétale est de 0,1 à 0,4% pour les plantes terrestres, un peu plus pour les microalgues, les champions de la photosynthèse. Un aliment [par exemple tagliatelle bolognaise = blé cuit + tomates + viande + huile + conservation au réfrigérateur + cuisson] est un agrocarburant destiné à la machine humaine cardiaque / respiratoire / musculaire. Comme le souligne le rapport „Agrocarburants et environnement” publié fin 2008 par le ministère de l’écologie „,

Les agrocarburants sont dans la zone des rendements les plus faibles, ils sont en effet limités par le rendement de la photosynthèse qui est très faible (<1% ). La troisième génération, utilisant des algues, restera bien moins efficace que toute solution «électrique», notamment l’utilisation de l’énergie solaire. ”

http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/Agrocarburants_et_Environnement.pdf

Un mètre carré terrestre reçoit chaque année environ 1500 kWh d’énergie solaire en moyenne (c’est à peu près le cas en France, située à une latitude moyenne), soit 15 000 MWh / hectare. Les meilleurs rendements ne dépassent pas 10 tonnes de biomasse totale (racines, tiges, fruits, etc.) par hectare et par an (10 tonnes, c’est une hypothèse TRÈS élevée). La biomasse PCI est la moitié de celle du pétrole, soit environ 5 kWh par kg. Le contenu énergétique de 10 tonnes de biomasse est donc de 50 MWh .

50/15000 x 100 = 0,33%

  • Avec les microalgues, on peut atteindre 30 tonnes par hectare et par an, avec un PCI égal à 80% de celui du pétrole (espèce riche en pétrole), ce qui nous donne 240 MWh / ha / an. Nous arrivons ainsi, en laboratoire, avec des conditions de croissance idéales (très fort enrichissement du milieu en CO2, etc.) avec un rendement de 1,5% au maximum.
  • Un panneau solaire, pas besoin de terrain cultivable pour l’installer. Rendement supérieur à 15% . Le temps de retour d’énergie d’un système photovoltaïque complet est (non seulement des modules, mais aussi des câbles, des cadres et des outils électroniques), en fonction de l’irradiation solaire à cet endroit, entre 19 et 40 mois pour un système monté sur toiture et entre 32 et 56 mois pour un système monté en façade (vertical). Durée de vie minimale de 20 ans (240 mois) [ source]. C’est donc une solution parfaitement durable. La consommation d’eau douce lors de la fabrication du module est insignifiante lorsqu’elle est rapportée par MWh produit et intégrant la durée de vie du système. La consommation d’eau douce est très faible en fonctionnement: nettoyage des panneaux (1 litre d’eau douce par semaine pour 10m2 de panneaux). Ces capteurs ne nécessitent ni pesticides ni engrais. Ils ne nécessitent pas de surfaces cultivables et peuvent être installés sur le toit de la maison, sur les stores, dans les parkings, etc.
  • Si nous raisonnons à grande échelle , et pas seulement à son échelle individuelle, miser sur la biomasse pour répondre à nos besoins énergétiques et notamment pour alimenter nos transports (moteur thermique ou muscle), est un non-sens d’un point de vue écologique au regard de la faible l’efficacité de la conversion de l’énergie solaire en biomasse (0,3%) et le faible rendement de la machine musculaire (moins de 20%) et des moteurs thermiques (18% avec de l’essence, 23% avec du diesel en cycle d’utilisation ordinaire). Cela ne nuit pas au fait que la pratique d’un sport est bonne pour la santé.
  • Faire de l’activité physique induit une augmentation de la consommation d’énergie par rapport aux dépenses liées au métabolisme basal . C’est un fait. On ne produit pas d’énergie mécanique (faire tourner les roues de son vélo par exemple) à partir de rien, à moins de prétendre avoir réussi à dépasser les lois de la physique. Plus cet effort est intense et long, plus cette consommation d’énergie supplémentaire est importante.

Certaines personnes viennent dire: ” oui, mais moi, quand je fais du vélo, je prends ma graisse, c’est bon pour ma ligne”. La graisse est une réserve d’énergie, une réserve qui se forme en consommant de la nourriture. Il est possible de réduire cette matière grasse (sauf cas particuliers) en réduisant sa consommation alimentaire, c’est-à-dire en réduisant avec une grande efficacité son empreinte environnementale. Brûler cette graisse en faisant du vélo est un gaspillage de graisse, c’est-à-dire d’énergie stockée, c’est-à-dire de nourriture. Il est bon pour votre santé (et pour votre plaisir personnel) de brûler les graisses en faisant du vélo. Pas pour l’environnement.

Il n’est pas nécessaire de brûler de grandes quantités de calories chaque jour pour rester en forme. Bien sûr, tout le monde est totalement libre de faire du sport tous les jours, y compris des sports intenses; mais d’un point de vue environnemental, c’est du luxe , du plaisir personnel ; d’un point de vue santé, il ne s’agit pas seulement de rester en forme. 3 ou 4 séances hebdomadaires de gym douce à domicile (voir en Asie) sont par exemple plus que suffisantes.

Savoir manger, c’est adapter sa consommation à ses besoins , besoins qui sont fonction notamment de ses activités (mais aussi de l’âge, du sexe, etc.). ” Nous mangeons plus de nourriture que nécessaire et nous prenons du poids pour avoir les activités qu’il veut. Pour garder la forme, vous n’avez pas besoin de brûler de grandes quantités de kWh (voir la gymnastique douce en Asie, que vous pouvez pratiquer à la maison ou dans les espaces verts). près de chez vous pour les citadins) .Manger éco-intelligemment signifie adapter votre consommation alimentaire à vos besoins réels. Manger au-dessus de vos besoins réels puis ressentir le devoir d’aller brûler vos graisses en faisant du vélo n’est pas du tout écologiquement pertinent.

Un cycliste d’une masse de 70kg et ayant un équipement de 10 kg (vélo + chaussures + vêtements + casque + gourde) doit fournir 75 W utiles (puissance mécanique, au niveau des pédales) pour rouler à 20,5 km / h avec un vélo conventionnel (sur une surface plane, sans vent). Notez que 2/3 de cette puissance est utilisée pour contrer la friction pneu / sol et 1/3 est utilisée pour contrer la résistance à l’air. Référence: calculatrice SportechOnline.com

Sachant que l’efficacité de la machine humaine saine et entraînée est de 24%, elle doit en effet fournir une puissance de 300 W sous forme d’énergie biochimique (nourriture) ingérée. ( Référence: Whitt F. et Wilson D. (1982) B cycling Science, MIT Presse, Cambridge, Mass., Pages 151-188 ). À cette vitesse de 20,5 km / h, il parcourt 1 km en 3 minutes, et en 3 minutes il consomme 300 W x 0,05 heures = 15 Wh .

La source:

http://www.med.univ-angers.fr/discipline/labo_neuro/cours/st/Physio%20SDD%20CM1.pdf

La consommation d’un cycliste est donc de 15 Wh-nourriture / km en supposant un effort moyen d’un cycliste roulant à 20,5 km / h sur plat et sans vent. Et sachant que la nourriture nécessitait d’être récoltée / conditionnée / transportée / distribuée / entreposée au froid / cuisinée, on passe à 30Wh / km. Et enfin sachant que la végétale s’est formée à partir de l’énergie solaire, on passe à 10 kWh-primaire / km . Une Mégane 100% électrique consomme 0,15 kWh / km . En intégrant l’investissement énergétique de la batterie permettant d’avoir une autonomie de 200km; 2000 cycles (soit bien moins que 0,04kWh / km mais prenons volontairement des hypothèses défavorables à l’électrique) on passe à 0,154 kWh / km. Et compte tenu des investissements énergétiques liés à la construction du véhicule (25 MWh; durée de vie moyenne de 12 ans; 10 000 km / an, soit 0,2 kWh / km), on passe à 0,354 kWh / km . En produisant cette électricité avec du solaire (efficacité de conversion de l’énergie solaire en biomasse de 15%), cela correspond à 2,36 kWh-primaire / km .

Cela peut sembler surprenant, mais c’est comme ceci: un cycliste (on néglige ici le coût énergétique de la construction d’un vélo, de pneus, etc.) consomme 4,2 fois plus d’énergie par kilomètre qu’un automobiliste voyageant en voiture 100% électrique type eMégane, propulsé par l’électricité solaire. Cela comprend l’investissement énergétique dans la construction de la batterie et du véhicule. Sans parler de la consommation d’ eau douce, de pesticides et d’engrais pour la culture. Sans oublier l’impact sur la biodiversité compte tenu de l’immense superficie requise. Si la réduction de notre Voir aussi longboard électrique empreinte environnementale est notre objectif, c’est bien l’électromobilité qu’il faut encourager.

Considérer que l’humanité a une surface terrestre infinie, et qu’elle peut donc utiliser des capteurs (plantes) à très faible rendement pour répondre à ses besoins de transport d’énergie fait partie de l’idéologie de la terre plate. Point fondamental (parfois mal compris): l’énergie émise par le soleil est bien sûr immense, mais la ressource solaire qui atteint le niveau des surfaces cultivables est limitée . Il y a la limite. Et en plus, les plantes sont de très mauvais convertisseurs d’énergie solaire en énergie biochimique (biomasse). C’est un fait encore très peu connu des Français et pourtant fondamental.

***

Au niveau de l’équilibre aquatique, le bilan du secteur de la bicyclette alimentaire n’est pas brillant: le cycliste qui a parcouru 10 km a eu besoin de 0,15 kWh de nourriture. Supposons qu’il consomme un plat de pâtes (blé cuit) pour récupérer les 0,15 kWh perdus. 1 kg de pâtes = 4 kWh. Il faut donc environ 40 grammes de pâtes pour rembourser les 10km à vélo. La production de 40 grammes de blé a nécessité environ 4 litres d’eau douce (environ 0,1 litre d’eau douce par gramme de pâte …). Le bilan s’aggrave si le plat de pâte est accompagné de sauce et de viande …

Faire du vélo pour la santé et pour le plaisir personnel, bien sûr.

Faire du vélo pour préserver la planète? …À méditer.

Mon avis: chacun est libre de bouger comme il veut, chacun agit dans son âme et sa conscience. Si certaines personnes trouvent du plaisir à faire du vélo (c’est mon cas), tant mieux pour elles. Mais d’un autre côté, qu’un cycliste se permet de dire qu’il fait du vélo pour le bien de la planète, c’est sans fondement. Faites venir un cycliste qui se croit „vert” (un mot complètement perverti en France aujourd’hui) et se moquer de ceux qui utilisent l’électromobilité pour se déplacer (skateboard électrique, vélo électrique, bikeboard, easyglider, segway, scooter électrique, moto électrique , voiture électrique) ce n’est pas seulement de l’incivilité mais, en plus, elle n’a vraiment pas de base écologique.

Faire du vélo en milieu urbain signifie zéro émission toxique et une empreinte réduite. La bonne nouvelle est que le transport électrique est également zéro toxique et que les e-skates, les easygliders et les segways entraînent des encombrements similaires à ceux des vélos.La voiture électrique (eMégane) a été choisie dans cet article pour montrer que même avec un véhicule lourd, même en tenant compte du coût énergétique de la construction de ce véhicule et de sa batterie, le bilan énergétique reste favorable à l’électromobilité face au secteur du vélo-food. Conduire dans une grande voiture dans les villes à forte densité humaine n’est bien sûr pas recommandé (la congestion fait perdre du temps à tout le monde), même si une voiture électrique ne consomme absolument rien lorsqu’elle est arrêtée au niveau des feux rouges et des embouteillages, contrairement aux véhicules thermiques.

– OD

(cycliste et sportif convaincu des bienfaits du sport pour la santé et comme source de plaisir 🙂

Résumé de l’article:

1 – Le soleil délivre une puissance colossale: 3826 × 10 ^ 26 W

2 – La surface des continents (150 millions de km2, y compris les déserts chauds, les déserts froids, les montagnes et les lacs) est limitée ainsi que la superficie agricole utile (SAU) dans le monde (16 millions de km2, soit 10,6% de la superficie terrestre).

3 – L’efficacité de conversion de l’énergie solaire en biomase est comprise entre 0,1 et 0,4% (à l’exception de certaines espèces de microalgues avec lesquelles des rendements de 1,5% sont théoriquement possibles) et l’humanité (dont la population augmente) a déjà consommé une grande partie de la SAU mondiale.

Il résulte de 1,2 et 3:

– Ce n’est pas la ressource solaire globale qui pose problème mais la quantité d’énergie solaire qui atteint le niveau des surfaces cultivables . Sachant que le rendement de conversion des plantes (point 3) est très faible, la question de la consommation de surface est incontournable: une croissance de surface infinie sur une planète dont la surface est finie est impossible.

4 – L’énergie ne se crée pas, elle se transforme. Faire de l’activité physique induit une augmentation de la consommation d’énergie par rapport aux dépenses liées au métabolisme basal. C’est un fait. On ne produit pas d’ énergie mécanique (faire tourner les roues de son vélo par exemple) à partir de rien, à moins de prétendre avoir réussi à dépasser les lois de la physique. Plus cet effort est intense et long, plus cette consommation d’énergie supplémentaire est importante.

5 – La graisse est une réserve d’énergie (il en est de même pour le glycogène), réserve qui était constituée par la consommation de nourriture. Cette graisse peut être réduite (sauf dans des cas particuliers) en réduisant son apport alimentaire, elle

Voir également:

Conduire un Segway est beaucoup plus économe en énergie que faire du vélo

ajouter un commentaire créer un rétrolien commentaires (11) recommandé par Objectif Terre publié dans: TRANSPORTS ELECTRO-SOLAIRES communauté: ObjectifTerre

Vendredi 10 avril 2009

ajouter un commentaire créer un trackback

Le PUMA solaire: on l’adore! 🙂

Le Segway PUMA, avec 2 personnes à bord, consomme environ 40 Wh / km (soit 0,4 litre d’essence aux 100 km!).

  • Le PUMA standard dispose d’une batterie permettant une autonomie de 55 km ce qui équivaut à 2200 Wh (batterie au lithium d’environ 11 kg). La batterie PUMA vous permet de rouler une heure à 55 km / h.
  • Pour charger complètement la batterie, il est nécessaire de fournir 2200 Wh. En installant 2 mètres et demi de capteurs photovoltaïques sur la carrosserie PUMA (y compris sur le toit), à raison de 100 Wc / m2 (soir 250 Wc pour les 2,5 m2), nous produisons en moyenne en France environ 1200 Wh par jour, assez pour couvrir 25 km .

En doublant la batterie, on passe à 110km d’autonomie (4400 Wh). Et en quadruplant (pour des ballades le week-end ou les jours fériés), on passe à 220 km d’autonomie (44 kg de batteries).

Le plaisir de rouler avec une très grande maniabilité, sans polluer l’atmosphère et sans nuisances sonores 🙂

Investissement:

– PUMA avec batterie de base: environ 7000 – 8000 euros.

– Option solaire: 4 à 5 euros par Watt, ou 1000 à 1250 euros pour 250 W.

– Batterie supplémentaire: 0,2 euros par Wh. Soit 400 euros pour le 2200 Wh.

– PUMA solaire total avec pack de base: environ 8 500 euros.

– PUMA solaire total avec 4 packs de batteries (autonomie de 220km): environ 9700 euros.

Voir aussi:

PUMA: partenariat Segway / GM pour le développement d’un Segway biplace

ajouter un commentaire créer un rétrolien commentaire (1) recommandé par Objectif Terre publié dans: TRANSPORTS ELECTRO-SOLAIRES communauté: ObjectifTerre

Mercredi 8 avril 2009

ajouter un commentaire créer un trackback

Conduire en e-Skate, BikeBoard, Easyglider ou Segway est beaucoup plus économe en énergie que de faire du vélo

Lisez aussi:

– Vous voyagez en vélo? Un bienfait pour la santé … Mais un véritable gouffre en termes d’énergie et d’eau douce! – http://www.electron-economy.org/article-30372545.html

– Pourquoi les plantes sont-elles si peu attrayantes pour l’homme dans la perspective de capter l’énergie solaire? – http://www.electron-economy.org/article-30404868.html

– Conduire dans un easyglider électro-solaire coûte moins cher que de faire du vélo 🙂

http://www.electron-economy.org/article-30805813 .html

– Voyager en e-Skate, BikeBoard, Easyglider ou Segway est beaucoup plus économe en énergie que voyager en vélo

http://www.electron-economy.org/article-30029523.html

————————————————– ————————————————– ————————- Ceci est un article qui va sûrement surprendre certains lecteurs car il brise certaines idées fausses … Quel est le résultat écologique voyager en utilisant la force musculaire? (marche, vélo) Quelques données:

– Faire de l’activité physique induit une augmentation de la consommation d’énergie par rapport aux dépenses liées au métabolisme basal. C’est un fait. On ne produit pas d’énergie mécanique (faire tourner les roues de son vélo par exemple) à partir de rien, à moins de prétendre avoir réussi à dépasser les lois de la physique. Plus cet effort est intense et long, plus cette consommation d’énergie supplémentaire est importante.

– une activité physique très réduite (métabolisme de base) est d’environ 2,3 kWh par jour.

– une activité physique moyenne est de 2,8 à 3 kWh (30 minutes d’activité physique par jour, y compris la marche)

– activité physique importante (1 heure d’activité physique par jour ou plus): plus de 3,5 kWh

– La machine musculaire humaine a des performances plutôt médiocres, de l’ordre de 20 à 25% pour les sportifs de haut niveau, moins que pour les autres [ Source ].

Plus de 75% de l’énergie est perdue dans la chaleur! Remplissez une salle de musculation avec des culturistes et mesurez l’évolution de la température de la pièce … vous serez convaincu …

C’est une performance aussi médiocre que le moteur des voitures à essence (essence ou diesel) ou des biocarburants.

  • Si 100 Wh d’énergie sous forme biochimique (glucose) atteint le muscle, moins de 25 Wh sera converti en énergie mécanique (contraction musculaire) s’il s’agit d’un sportif de haut niveau, et environ 15 Wh pour une personne ordinaire. Pour nourrir la machine humaine, nous devons fournir de la nourriture, et donc cultiver, consommer de l’eau douce ainsi que des engrais. Les aliments doivent ensuite être transportés, stockés (production à froid), puis cuits (chaleur). Il convient également de noter que le rendement de la photosynthèse est très faible; l’efficacité de conversion de l’énergie solaire en biomasse est inférieure à 0,5% pour les plantes terrestres.

0,5% x … x 20% = moins de 0,1%

  • – L’efficacité énergétique des véhicules électriques est cependant impressionnante: l’efficacité de la traction intégrale (chargeur compris) est supérieure à 72%, sans tenir compte de la récupération d’énergie au freinage, récupération qui améliore considérablement le bilan. Et il est bien sûr possible de produire de l’électricité avec un panneau solaire (rendement supérieur à 15%).

15% x 72% = 10,8%

Prise en compte des investissements énergétiques nécessaires à la construction de la batterie (équivalent, compte tenu de sa durée de vie, à une augmentation de 15% de la consommation kilométrique) et du panneau solaire PV (+ 10%):

10,8% x 90% x 85% = 8,3%

  • Bien sûr, la consommation du véhicule dépend de sa masse. Mais si nous prenons un easyglider, un bikeboard ou un segway, nous pouvons dire que ce sont des modes de déplacement beaucoup plus économes en énergie que la marche ou le vélo. Comme quoi il ne suffit pas de faire des efforts et de faire des sacrifices au niveau du confort pour devenir „vert”. Mieux vaut utiliser vos neurones.

Il est bien sûr possible pour certains de produire des produits bio dans leur jardin. Cependant, la plupart de la population est urbaine et n’a pas cette possibilité.

Bien sûr, cela ne vous dispense pas de faire du sport pour la santé!

La réflexion ne concerne que le bilan énergétique.